Afrique subsaharienne
Marta Petrosillo
Au cours de la période faisant l’objet du présent rapport, l’Afrique est restée la région la plus touchée par l’activité djihadiste. La violence ne provient pas d’une seule entité mais d’un réseau décentralisé de mouvements affiliés agissant de manière autonome tout en partageant idéologie, tactiques et ressources. Ces mouvements exploitent la porosité des frontières et les faiblesses de la gouvernance pour s’étendre à travers les régions, formant une structure peu coordonnée. Malgré leur indépendance, ils échangent des armes, des combattants et de la propagande, renforçant ainsi leur résilience et leur portée. Leur capacité d’adaptation a entraîné des conséquences dévastatrices pour les civils, dont les communautés chrétiennes. Ce modèle transnational et flexible permet aux acteurs du djihad de prospérer au milieu d’une instabilité persistante (voir la grande thématique sur l’évolution du djihadisme).
Selon le Centre africain d’études stratégiques, les groupes islamistes militants demeurent une source majeure d’instabilité dans cinq régions du continent. Rien qu’en 2024, ces groupes ont été responsables de 22 307 morts.[1]
L’escalade de la violence djihadiste au Sahel
Le Sahel reste la région du monde la plus touchée par le terrorisme et la violence djihadiste, représentant plus de la moitié de tous les décès liés au terrorisme en 2024. Comme l’indique l’Indice mondial du terrorisme 2025, cinq des dix pays les plus touchés par le terrorisme se trouvent dans cette région : le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Nigeria et le Cameroun, soulignant sa place centrale dans la vague actuelle de violence extrémiste.[2]
Le Burkina Faso est resté le pays le plus touché au monde en 2024, représentant 20 % de tous les décès liés au terrorisme, malgré une baisse de 21 % par rapport à l’année précédente. Depuis 2015, la violence djihadiste a augmenté, transformant le pays – qui était autrefois un modèle d’harmonie religieuse – en l’épicentre de l’activité extrémiste dans le Sahel.[3] Des groupes comme le JNIM, les filiales de l’État islamique, et Ansarul Islam visent à la fois les communautés musulmanes et chrétiennes, attaquant souvent des lieux de culte. Des chefs religieux ont été enlevés ou tués, et des communautés chrétiennes ont été déplacées ou interdites de pratiquer leur religion en public. À la mi-2024, près de 100 chrétiens ont été tués dans la région de Zekuy-Doumbala.[4]
Le Mali a connu un déclin constant de sa situation en matière de sécurité et de droits fondamentaux, devenant l’un des pays les plus touchés au monde par le terrorisme. La crise a commencé en 2012 lorsque l’infiltration des groupes extrémistes dans le nord du Mali a ravivé la rébellion touarègue. Représentant environ dix % de la population, les touarègues, par le biais du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), ont revendiqué l’autonomie du nord et se sont temporairement alliés à des groupes islamistes tels qu’AQMI, MUJAO et Ansar Dine pour expulser les forces gouvernementales.[5] L’accord de paix de 2015 s’est depuis lors effondré. Le retrait des Casques bleus de l’ONU en 2023 et le déploiement des mercenaires russes de Wagner ont encore approfondi la crise. La violence djihadiste s’est intensifiée à travers le pays, les civils – dont les chrétiens – étant victimes d’enlèvements, de violences, et de l’imposition de règles religieuses. En 2024, la junte a suspendu toute activité politique dans le pays et s’est attaquée à la dissidence. La situation reste critique, avec des craintes de conflit civil et des violations continues des droits humains.
Le Niger a connu un déclin brusque de la sécurité, de la gouvernance et des droits de l’homme sous la junte militaire dirigée par le général Abdourahamane Tchiani. Une Charte de Transition, adoptée en mars 2025, a initié une transition de 60 mois, protégeant formellement la liberté religieuse, mais dans un contexte de plus en plus instable. Le pays est devenu un foyer majeur du djihadisme, l’ISSP ainsi que des filiales d’al-Qaïda et Boko Haram étant actifs à l’échelle nationale. La région de Tillabéri, près du Mali et du Burkina Faso, demeure l’épicentre des attaques. En 2024, le Niger a connu une augmentation de 94 % des morts liés au terrorisme – la plus forte augmentation au monde.[6] Les communautés musulmanes et chrétiennes ont souffert, avec des attaques contre des églises, des mosquées et des rassemblements religieux, ainsi que des enlèvements de chefs religieux. Certaines initiatives de dialogue interreligieux ont été mises en place, mais les réseaux radicaux, la fragilité institutionnelle et l’autoritarisme ont érodé l’espace civil et la résilience. Les minorités chrétiennes restent particulièrement vulnérables, faisant face à des menaces, des conversions forcées et des restrictions à la pratique du culte.
En juillet 2024, le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont formalisé leur alliance en établissant la Confédération des États du Sahel (CSS), à la suite de leur retrait coordonné de la CEDEAO.[7] Ce développement signale un réalignement plus large, à distance des institutions occidentales, alors que ces régimes dirigés par des militaires renforcent leurs partenariats avec la Russie et la Chine.
Coups d’État, élections et changements constitutionnels : un changement de gouvernance
Entre 2023 et 2025, l’Afrique subsaharienne a connu une vague de coups d’État et de révisions constitutionnelles qui ont mis au jour des crises de gouvernance plus profondes et ont souvent eu des conséquences directes sur la liberté religieuse. Deux coups d’État aboutis (Niger[8] et Gabon[9]) et un certain nombre de tentatives échouées (Burkina Faso,[10] Guinée-Bissau[11] et RDC[12]) ont eu lieu durant cette période.
D’autres pays ont adopté ou proposé d’importantes réformes constitutionnelles, dont beaucoup ont suscité des controverses ou entraîné des conséquences préjudiciables. En République centrafricaine, un référendum en 2023 a aboli les limites du nombre de mandats et créé un poste de vice-président, permettant au Président Touadéra de se présenter pour un troisième mandat en décembre 2025.[13] Le référendum de décembre 2023 au Tchad a réintroduit un système semi-présidentiel, un Premier ministre, un Sénat et une commission des droits de l’homme, tandis que les questions de responsabilité des hommes politiques et de la possibilité d’un maintien indéfini du président restent en suspens. À la fin de 2024, une nouvelle Constitution a été promulguée au Gabon[14] et le gouvernement a lancé un dialogue national pour revitaliser ses institutions démocratiques après 54 ans sous la dynastie Bongo.[15] En mars 2024, le Parlement togolais a approuvé une nouvelle Constitution qui, selon des voix critiques, porte atteinte à la démocratie, faisant passer le pays à un système parlementaire et supprimant effectivement le nombre limite de mandats pour le Président Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005.[16]
En 2024, des élections étaient prévues dans 19 pays africains, mais beaucoup ont été reportées, manipulées ou ont eu lieu dans des conditions autoritaires. Les régimes militaires au Burkina Faso,[17] au Mali,[18] en Guinée[19] et en Guinée-Bissau[20] n’ont pas tenu leurs promesses de transition démocratique, tandis que de grandes élections nationales ont eu lieu en Mauritanie[21], au Tchad,[22] au Sénégal[23] et au Togo.[24] En Afrique du Sud, des évêques catholiques ont décrit le processus électoral comme « largement libre et équitable ».[25]
La Corne de l’Afrique : guerres civiles, violence religieuse et contagion régionale
La Corne de l’Afrique reste profondément instable, avec des guerres civiles qui se chevauchent, des menaces extrémistes et des tensions transfrontalières.
Depuis avril 2023, le Soudan connaît une guerre civile entre les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien rapide, déclenchant la plus grande crise de déplacement de population au monde avec près de 13 millions de personnes déracinées.[26] Les deux factions ont bombardé des sites religieux, torturé le clergé et transformé des églises et des mosquées en bases militaires. Les chrétiens ont subi des conversions forcées, des maintiens arbitraires en détention et des attaques violentes alors que la liberté religieuse se détériore fortement.
La violence s’est répandue au Soudan du Sud, où l’afflux de réfugiés et les violences ethniques de représailles ont déstabilisé le fragile processus de paix du pays. Le gouvernement de transition a reporté les élections et peine à rédiger une Constitution définitive.[27]
La situation en Somalie reste critique. Al-Shabaab contrôle de vastes zones rurales et applique une version extrémiste de la charia, interdisant le culte chrétien, punissant de mort l’apostasie et ciblant toute personne jugée « non islamique ». Les convertis au christianisme doivent pratiquer leur nouvelle religion en secret, sous peine de violence, d’emprisonnement ou de mort. L’EI en Somalie s’étend également, en particulier au Puntland, ce qui ajoute à l’instabilité. Les tensions avec l’Éthiopie et le territoire autonome du Somaliland, combinées aux afflux d’armes et aux conflits internes entre clans, compromettent encore plus les efforts visant à endiguer la violence djihadiste.[28]
Après la Somalie, le Kenya a été le pays le plus touché par la violence liée à al-Shabaab.[29] Longtemps considéré comme un stabilisateur régional, le Kenya a été sous pression en raison des attaques transfrontalières et des tensions religieuses internes. En 2023 et 2024, des dizaines d’attaques ont été enregistrées dans les comtés de Mandera, Lamu et Garissa, ciblant des civils, dont des chrétiens. Dans le même temps, la discrimination à l’égard des musulmans est restée une source de tensions. Un développement positif est survenu en février 2025 lorsque le Président William Ruto a aboli le système de contrôle supplémentaire imposé aux régions frontalières majoritairement musulmanes, pour la délivrance des cartes d’identité nationales [30] — une décision saluée par la société civile comme une étape vers la réduction de la marginalisation. Malgré ces défis, les relations interconfessionnelles à travers le pays sont restées largement pacifiques.
La liberté religieuse en Éthiopie reste précaire en raison de conflits persistants et de l’instabilité politique. La violence continuelle dans le Tigré, en Oromia et en Amhara a sévèrement affecté les communautés religieuses, entraînant la destruction de lieux de culte, le meurtre de membres du clergé et la perturbation des activités religieuses. Le recoupement entre les identités religieuses et ethniques a encore érodé la cohésion interconfessionnelle. Au niveau régional, la coopération antiterroriste a été mise à l’épreuve en raison des tensions avec le gouvernement somalien, tensions exacerbées par l’accord de l’Éthiopie avec le territoire autonome du Somaliland.
À travers la Corne de l’Afrique, la liberté religieuse est menacée non seulement par la violence djihadiste, mais aussi par la répression étatique. En Érythrée, la politique du gouvernement criminalise de facto les pratiques religieuses non autorisées, les dissidents faisant face à des arrestations arbitraires, à la torture et à des détentions prolongées. Les chrétiens, les témoins de Jéhovah et les musulmans – y compris les mineurs et les membres du clergé – sont régulièrement ciblés. Les rassemblements religieux sont interdits, et les détenus sont maintenus dans des conditions inhumaines dans des endroits surpeuplés, et sans procédure régulière. Sous le régime autoritaire de l’Érythrée, la situation de la liberté religieuse reste profondément alarmante.
Nigeria : des communautés religieuses attaquées
Le Nigeria a connu une augmentation de la violence à motivation religieuse entre janvier 2023 et décembre 2024, en particulier dans le Nord et la Ceinture Centrale. Des groupes armés tels que Boko Haram, la Province d’Afrique de l’Ouest de l’État islamique (ISWAP) et diverses milices, ont mené des attaques de grande ampleur contre des églises, des villages et des chefs religieux. Dans les États de Plateau et de Benue, des milliers de personnes ont été déplacées et des milliers tuées, dont plus de 1 100 chrétiens – parmi lesquels 20 membres du clergé – en seulement un mois après l’investiture présidentielle de 2023.[31] À Noël 2023, les attaques coordonnées de groupes armées locaux et étrangers ont fait près de 300 morts.[32] En juin 2025, environ 200 chrétiens déplacés ont été massacrés dans l’État de Benue.[33]
Les éleveurs peuls radicalisés continuent d’être impliqués dans des attaques contre les communautés chrétiennes, ils confisquent souvent des terres, provoquant des déplacements de population. Alors que certains analystes présentent le conflit comme ayant des causes environnementales, les chefs locaux de l’Église le décrivent comme une stratégie délibérée pour expulser les populations chrétiennes (voir la fiche d’information Les peuls et le djihadisme en Afrique : entre héritage et manipulation). En mai 2024, un lycée chrétien a été attaqué à Makurdi[34] – une aggravation sans précédent de la situation. Les accusations de blasphème et les meurtres liés à la sorcellerie, y compris des lynchages publics, ont aggravé le bilan.
Les chefs religieux et le clergé ont souvent été ciblés, avec des dizaines d’enlèvements et d’assassinats. Des communautés musulmanes ont également été en conflit avec les autorités, comme lors de la violente répression policière d’un défilé chiite à Abuja. Pendant ce temps, la police religieuse (hisbah) a continué à appliquer des restrictions tirées de la charia dans plusieurs États du nord, malgré les prohibitions constitutionnelles fédérales.
La région d’Afrique centrale et l’Afrique australe : nouveaux fronts émergents
La République Démocratique du Congo connaît l’une des crises les plus graves et les plus complexes de l’Afrique subsaharienne. Des groupes armés tels que les Forces Démocratiques Alliées (FDA), affiliées à l’État Islamique, ont attaqué systématiquement des communautés chrétiennes, tuant des civils, détruisant des lieux de culte et enlevant des membres du clergé. Dans les provinces de l’est, plus de 120 milices[35] se disputent le contrôle des zones riches en minerais, tandis que l’effondrement des services publics et la faible présence de l’État laissent les communautés religieuses particulièrement exposées. Le conflit transcende les frontières nationales : le groupe rebelle M23, soutenu par le Rwanda, et les opérations militaires de l’Ouganda contre les FDA démontrent l’ampleur de l’implication régionale. En janvier 2025, le M23 a pris Goma, entraînant des pertes massives parmi les civils et un déplacement de population de grande envergure. Dans le même temps, les Églises engagées dans la promotion de la paix ont été confrontées à des représailles de la part des autorités publiques.[36] Alors que la violence s’intensifie et que les communautés religieuses perdent l’accès à des espaces sûrs et à des protections de base, les conditions de la liberté religieuse dans l’est de la RDC continuent de se détériorer, menaçant la stabilité au sens large dans la région des Grands Lacs.
Le Mozambique a connu une nouvelle flambée de violence djihadiste dans la province du Cabo Delgado, où des militants affiliés à l’État islamique continuent d’attaquer des communautés chrétiennes, de brûler des églises et de tuer des civils. Malgré la présence de forces militaires internationales, l’insurrection s’est étendue à de nouveaux districts, profitant d’un contrôle étatique faible et de l’absence de gouvernance. Dans ce contexte, les communautés religieuses, en particulier l’Église catholique, restent activement engagées dans la promotion de la paix et du dialogue interreligieux. La Déclaration interconfessionnelle de Pemba, signée en 2022 par des chefs religieux chrétiens et musulmans, a réaffirmé leur engagement commun à prévenir l’instrumentalisation de la religion. En 2024, le Conseil islamique du Mozambique a signalé sa volonté d’engager un dialogue avec des éléments djihadistes. Ces efforts soulignent la résilience des acteurs religieux face à une insécurité croissante (voir l’étude de cas Le rôle actif de l’Église dans le Cabo Delgado).
Migrations
La forte augmentation des déplacements de population et des migrations, tant internes que transfrontaliers est un autre enjeu critique concernant particulièrement l’Afrique subsaharienne. À la fin de 2024, la région comptait 38,8 millions de déplacés internes, soit près de la moitié du total mondial.[37] En Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et dans les régions des Grands Lacs, 5,4 millions de réfugiés et de demandeurs d’asile ont été recensés.[38] Les migrations transfrontalières au sein du continent ont également augmenté, le nombre d’Africains résidant dans d’autres pays africains passant de 12 millions en 2015 à 15 millions en 2024, soit une augmentation de 25 %.[39] Une grande partie de ces déplacements a été alimentée par une violence djihadiste en forte augmentation (voir le sujet principal sur Fuir la persécution et la discrimination religieuses).
[1] Africa Surpasses 150,000 Deaths Linked to Militant Islamist Groups in Past Decade, Africa Center for Strategic Studies, 28 juillet 2025, https://africacenter.org/spotlight/en-2025-mig-10-year/ (page consultée le 10 août 2025).
[2] “Global Terrorism Index 2025: Measuring The Impact of Terrorism,” Institute for Economics & Peace, mars 2025, https://www.visionofhumanity.org/wp-content/uploads/2025/03/Global-Terrorism-Index-2025.pdf (page consultée le 10 août 2025).
[3] Ibid.
[4] Sina Hartet and Maria Lozano, « ACN dénonce de nouveaux meurtres perpétrés par des terroristes islamistes au Burkina Faso », Aid to the Church in Need International, 30 août 2024, ACN dénonce de nouveaux meurtres perpétrés par des terroristes islamistes au Burkina Faso | ACN International (page consultée le 10 juillet 2025).
[5] Mali crisis: Key players, BBC News, 12 mars 2013, https://www.bbc.com/news/world-africa-17582909 , (page consultée le 21 août 2025).
[6] “Global Terrorism Index 2025: Measuring The Impact of Terrorism,” op.cit
[7] “Defining a new approach to the Sahel’s military-led states,” International Crisis Group, 22 mai 2025, https://www.crisisgroup.org/africa/sahel/burkina-faso-mali-niger/defining-new-approach-sahels-military-led-states (page consultée le 10 juillet 2025).
[8] “The coup in Niger,” International Institute for Strategic Studies, août 2024, https://www.iiss.org/sv/publications/strategic-comments/2023/the-coup-in-niger/ (page consultée le 21 août 2025).
[9] Dipo Faloyin, “A coup in Gabon seems to have ended one family's 56-year rule”, Vice News, 10 août 2023, https://www.vice.com/en/article/a-coup-in-gabon-seems-to-have-ended-one-familys-56-year-rule/ (page consultée le 15 juin 2024).
[10] Wycliffe Muia, “Burkina Faso army says it foiled ‘major’ coup plot”, BBC News, 22 avril 2025, https://www.bbc.co.uk/news/articles/c5ygxzpkvzno (page consultée le 19 août 2025).
[11] B. Rukanga & N. Booty, “Guinea-Bissau: Attempted coup was foiled, says President Embaló”, BBC News, 3rd December 2023, https://www.bbc.co.uk/news/world-africa-67586556 (page consultée le 19 août 2025).
[12] Wedaeli Chibelushi, “US and British citizens among 37 sentenced to death in DR Congo coup trial”, BBC News, 13 septembre 2024, https://www.bbc.co.uk/news/articles/cx2e2v2le8wo (page consultée le 19 août 2025).
[13] Booty, N. and Akinpelu, Y. “Central African Republic President Toudera wins referendum with Wagner hep,” BBC, 7 août 2023, https://www.bbc.com/news/world-africa-66428935 (page consultée le 27 février 2025).
[14] Constitution Gabonaise 2024, République Gabonaise, https://www.gouvernement.ga/object.getObject.do?id=3958 (page consultée le 27 décembre 2024).
[15] Gérauds Wilfried Obangome, “Gabon takes historic step towards democratic renewal,” Africanews, 13 août 2024, https://www.africanews.com/2024/04/03/gabon-takes-historic-step-towards-democratic-renewal (page consultée le 15 juin 2024).
[16] Natasha Booty and Nicolas Negoce, “Togo constitution: Parliament passes reforms likened to coup,” BBC News, 20 avril 2024, https://www.bbc.com/news/world-africa-68860091 (page consultée le 8 juin 2024).
[17] Sofia Christensen, Burkina Faso junta leader says no elections until the country safe for voting, Reuters, 29 septembre 2023, https://www.reuters.com/world/africa/burkina-faso-junta-leader-says-no-elections-until-country-safe-voting-2023-09-29/ (page consultée le 10 août 2025).
[18] Morgane Le Cam, In Mali, democracy has been indefinitely postponed, Le Monde (Opinion), 19 mai 2024, https://www.lemonde.fr/en/opinion/article/2024/05/19/in-mali-democracy-has-been-indefinitely-postponed_6671934_23.html (page consultée le 10 août 2025).
[19] Guinea: December (postponed) 2024 Elections, Africa Center for Strategic Studies, 17 janvier 2024, https://africacenter.org/spotlight/2024-elections/guinea/ (page consultée le 10 août 2025).
[20] Dabo Alberto, Guinea‑Bissau opposition vows to ‘paralyse’ country in election timing row, Reuters, 26 février 2025, https://www.reuters.com/world/africa/guinea-bissau-opposition-vows-paralyse-country-election-timing-row-2025-02-26/ (page consultée le 10 août 2025).
[21] “BBC News, ‘Slavery, migration, and jihadists-the issues as Mauritania votes,’ BBC News, 4 décembre 2023, https://www.bbc.com/news/articles/c51y81exdjlo (page consultée le 8 janvier 2025).”
[22] “Mahamat Idriss Déby officially declared winner of presidential election”, France 24, 16 mai 2024, https://www.france24.com/en/live-news/20240516-%F0%9F%94%B4-chad-junta-chief-mahamat-idriss-d%C3%A9by-officially-declared-winner-of-presidential-election ,(page consultée le 10 août 2025).
[23] Le Monde, ‘Senegal: A triumph, a shock, and a wake-up call,’ Le Monde, 26 mars 2024, https://www.lemonde.fr/en/international/article/2024/03/26/senegal-a-triumph-a-shock-and-a-wake-up-call_6655708_4.html (page consultée le 15 février 2025).
[24] “Togo ruling party wins big parliamentary majority in boost for Gnassingbé,” France 24, 5 mai 2024, https://www.france24.com/en/africa/20240505-togo-ruling-party-wins-big-parliamentary-majority-in-boost-for-gnassingbe (page consultée le 8 juin 2024).
[25] Silas Isenjia, ”Catholic Bishops Laud South Africa’s “overwhelming” free and fair polls”, Acia Africa, 3r juin 2024, https://www.aciafrica.org/news/11063/catholic-bishops-laud-south-africas-overwhelmingly-free-and-fair-polls (page consultée le 15 janvier 2025).
[26] “Sudan Crisis Explained”, UN Refugee Agency, 27 février 2025, https://www.unrefugees.org/news/sudan-crisis-explained/#:~:text=Sudan%20has%20also%20been%20heavily,exacerbating%20food%20insecurity%20for%20families (page consultée le 10 mars 2025).
[27] Santino Fardol W. Dicken, “South Sudan postpones elections to 2026: A move toward inclusivity and stability.” Wilson Center, 6 février 2025, https://www.wilsoncenter.org/article/south-sudan-postpones-elections-2026-move-toward-inclusivity-and-stability (page consultée le 3 mars 2025).
[28] Faisal Ali, “Ethiopia and Somaliland reach historic agreement over access to Red Sea ports,” The Guardian, 1er janvier 2024, https://www.theguardian.com/world/2024/jan/01/ethiopia-and-somaliland-reach-historic-agreement-over-access-to-red-sea-ports (page consultée le 15 juin 2025).
[29] “What’s Next for the Fight Against al-Shabaab in Kenya and Somalia – August 2024," ACLED (Armed Conflict Location & Event Data Project), 4 septembre 2024, https://acleddata.com/report/whats-next-fight-against-al-shabaab-kenya-and-somalia-august-2024/ (page consultée le 10 août 2025).
[30] “Government ends extra vetting for for ID registration in borders counties”, President of the Republic of Kenya, 5 février 2025, https://www.president.go.ke/government-ends-extra-vetting-for-id-registration-in-borders-counties/ (page consultée le 19 août 2025)
[31] Burton, D. and Kim M. “ Muslim terrorists slaughter record numbers of Christians in central Nigeria,” Truth Nigeria, 24 juin 2023, https://truthnigeria.com/2023/06/muslim-terrorists-slaughter-record-numbers-of-christians-in-central-nigeria/ (page consultée le 13 mai 2025).
[32] Masara Kim, “Nigeria under invasion,” Truth Nigeria, 2 janvier 2024, https://truthnigeria.com/2024/01/christmas-massacre-led-by-3000-invading-terrorists/ (page consultée le 13 mai 2025).
[33] « Nigeria : près de 200 morts lors d’une attaque nocturne », Aid to the Church in Need (ACN), 28 mai 2025, Nigeria : près de 200 morts lors d’une attaque nocturne | ACN International (page consultée le 15 juin 2025).
[34] “Heroic staff save pupils as gunmen attack Catholic school at night”, Aid to the Church in Need (ACN), 2 mai 2025, https://acninternational.org/heroic-staff-save-pupils-as-gunmen-attack-catholic-school-at-night/ (page consultée le 15 juin 2025).
[35] Chinedu Asadu, “M23 rebels seize key towns in eastern Congo as violence intensifies,” Associated Press, 16 février 2025, https://apnews.com/article/m23-rebels-congo-nyanzale-north-kivu-5ab5f58872065924343f06696c0689a4 (page consultée le 24 juillet 2025).
[36] Antoine Roger Lokongo, “DRC bishops face backlash over peace plan”, The Pillar, 24 mars 2025, https://www.pillarcatholic.com/p/drc-bishops-face-backlash-over-peace (page consultée le 28 juillet 2025).
[37] 2025 Global Report on Internal Displacement (GRID), Internal Displacement Monitoring Centre (IDMC), 13 mai 2025, https://api.internal-displacement.org/sites/default/files/publications/documents/idmc-grid-2025-global-report-on-internal-displacement.pdf (page consultée le 10 août 2025).
[38] Refugee Statistics, UN Refugees (Refugee Facts), (as of end of April 2025), https://www.unrefugees.org/refugee-facts/statistics/ (page consultée le 10 août 2025).
[39] Wendy Williams, “African Migration Trends to Watch in 2025”, Africa Center for Strategic Studies, 3rd February 2025, https://africacenter.org/spotlight/migration-trends-2025/ (page consultée le 10 août 2025).